1- L’eau: Que l’eau soit! Au deuxième jour de la genèse:
- Elément vital de la naissance à la mort pour l’humain, l’animal ou le végétal
- Ingrédient – additif ou élément constitutif, agent technologique pour la production, agricole, énergétique, technique ( l’eau de lavage, l’eau extraite, l’eau de refroidissement, l’eau pour usiner, l’eau pour l’évacuation des déchets). – L’élément le plus variable, qui prendra plusieurs formes (liquide, vapeur, glace) comment le reconnaître? Qui sera abondant et même surabondant ou bien encore absent et plus encore, manquant comment le réguler? Pas par une loi unique, pas par une solution unique mais à coup sûr en suivant ses lois. Il nous faut mieux connaître notre eau.
2- La coopération: Nous sommes aujourd’hui tous d’accord avec ces deux postulats:
- « Une gouvernance de l’eau qui se fait sans participation de tous, au mépris de la diversité culturelle et des savoirs indigènes d’un pays est vouée à l’échec ».
- « Si nous atteignons nos objectifs de développement durable et que personne ne nous suit alors nous aurons échoué” La coopération doit être internationale et passer par le partage des expériences: Le temps n’est plus à l’éveil des consciences, mais si le préjugé (production=pollution) résiste, si le « Win-lose » autrement dit si les enjeux environnementaux sont encore assimilés à des contraintes externes à l’entreprise, si le « win-win » qui porte en avant les avantages des actions environnementales réalisées par les entreprises reste timide, alors il est plus qu’urgent de coopérer . Le rôle de l’excellence industrielle dans la performance environnementale, était le résultat d’actions curatives mais sera celui d’actions préventives. Intégrer une vision dynamique et évolutive dans les stratégies des entreprises: L’eau ressource naturelle inépuisable devient l’eau ressource renouvelable ou encore l’eau à l’équilibre. Il faudrait passer des niveaux de prélèvements à la compréhension de la dynamique des interactions entre ressources et utilisateurs. Pour trouver un équilibre entre le principe de précaution, la prévention des risques, et la liberté d’entreprendre, il faut valoriser, au cœur de l’innovation technologique, organisationnelle et institutionnelle la ressource naturelle, l’eau. Comment faire du profit en intégrant les activités économiques au cœur de la protection de l’eau? La promotion et la généralisation de la relation entre l’entreprise et l’eau en terme de coopération-compétition, doit conduire à la création de valeur ajoutée par une conception écosystémique au delà des frontières étatiques en s’intéressant à l’accès à la ressource en eau, à son usage, et à son mode d’appropriation. L’entreprise est la cellule sociale qui peut jouer un rôle primordial dans le développement de scénarios économiques qui réconcilieraient les humains, leurs activités économiques et l’eau. Le partage induit l’émulation, ce sentiment volontaire et courageux, sincère qui rend l’esprit fécond et qui la fait profiter des grands exemples et la porte souvent au dessus de ce qu’elle admire. Le partage des connaissance scientifiques, techniques, des expériences engendre l’engagement si nécessaire à la condition humaine.
3- La femme Pourquoi avoir choisi la femme? Une femme a dit la pluie commence par une goutte d’eau. Dans les pays que nous traversons il est quelque fois plus simple d’aborder les sujets entre femmes. Les hommes parlent sous les arbres, les femmes au lavoir. L’eau on en parle comme on la vit. La femme entretien un lien naturel avec l’eau. Depuis 2005 La Chine développe le concept de la « Société harmonieuse » (Production propre, respectueuse des ressources naturelles et énergétiques, le recyclage des déchets) Envisager un partage entre toutes les utilisatrices du continent Eurasien, entre celles employées dans les entreprises engagées à la protection de l’eau, et celles qui avec leur culture, leur quotidien, leur histoire se sont engagées à la préservation de l’eau. Faire que ces échanges profitent à l’ensemble de la communauté dans un esprit de coopération, sous le concept de « Win-Win ». Il existe une coopération internationale, celle de l’aide technique et financière, existerait-il une coopération internationale supérieure, celle du partage des idées, qui pourrait encourager l’innovation, la recherche. Combien d’exemples efficaces dans l’utilisation de l’eau sont nées de l’observation du geste, du bon sens? Du bon sens, des initiatives, une transmission, un partage, une restitution, une innovation. Comment parle t’on de l’eau ailleurs? La distribution de l’eau gelée en Mongolie, Le changement de l’état de l’eau et l’urbanisme en Sibérie orientale, l’usage de l’eau, en France l’industrie hors énergie est le secteur qui prélève le plus faible volume d’eau du fait de nouveaux procédés inconnus ou ignorés ailleurs. Si les entreprises par ses employés, par ses dirigeants, s’intéressent à ces femmes que nous allons rencontrer, si les sujets sont considérés par la communauté internationale alors peut-être que les puissants prendront conscience de l’importance et de l’urgence de l’agir. Apporter la preuve par l’exemple que là où l’on cherche encore à donner du sens à la vie il y a un sens tout trouvé à la protection de l’eau, là où l’on cherche une paix sociale à gagner il y a dans l’engagement de l’individu à la protection de son eau, une paix toute trouvée. Cette ambition ne pourra atteindre son objectif sans le poids de la conviction des entrepreneurs les plus engagés dans cette thématique.
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